Il ne se passe plus une semaine sans qu'on nous parle du réchauffement climatique et des conséquences qu'il fait peser sur l'avenir de la planète.
Et le sujet ne fait pas l’unanimité car il a ses détracteurs.
Cependant, le développement durable c’est l’affaire de tous et il est de notre devoir d’agir, d’informer, de sensibiliser et je vous propose le trailer d’un documentaire que je ne peux que vous conseiller. « Home »
Les saisissantes images de la terre vue du ciel montrent la pression exercée par l’homme sur l’environnement et les conséquences que cela entraîne sur les changements climatiques
Mais que veut dire changement climatique ?
Le changement climatique désigne de lentes variations des caractéristiques climatiques en un endroit donné, au cours du temps : réchauffement ou refroidissement. Certaines formes de pollution de l’air, résultant d’activités humaines, menacent de modifier sensiblement les climats, dans le sens d’un réchauffement global. Ce changement climatique peut entraîner des dommages importants : élévation du niveau des mers, accentuation des événements climatiques extrêmes (sécheresses, inondations, cyclones, ...), déstabilisation des forêts, menaces sur les ressources d’eau douce, difficultés agricoles, désertification, réduction de la biodiversité, extension des maladies tropicales, etc.[1]
Les climatologues ont constaté que la température moyenne de la planète avait augmenté de 0,6 C au cours du XXe siècle. Les activités humaines sont en majeure partie responsable de ce réchauffement. Ses conséquences se font déjà sentir : multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes (canicules, feux de forêts à répétition, tempêtes très violentes…), fonte de la banquise, disparition de certaines espèces animales… Il faut faire face par une action immédiate et à long terme qui passe en tout premier lieu par la diminution de nos émissions de gaz à effet de serre¨[2]
Le protocole de Kioto
Prenant acte de la réalité du réchauffement climatique dans la décennie 90, et de la responsabilité humaine dans ces dérèglements, les dirigeants politiques ont initié une politique de lutte contre le réchauffement de la planète. Le protocole de Kyoto, qui est entré en vigueur en février 2005, est l'exemple le plus actuel d'une stratégie de réduction des gaz à effet de serre. Cette politique n'est toutefois pas sans diviser les pays industrialisés, peu enclins à remettre en cause leur modèle de croissance, et les pays du Sud inquiets pour leurs projets de développement.[3]
Un groupe de recherche est formé pour comprendre l’effet serre et analyser ses conséquences
Depuis 1988, plusieurs milliers de chercheurs internationaux se sont réunis sous l'égide des Nations Unies pour constituer le Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) ou IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) afin de travailler sur ce bouleversement global et rapide. .[3]
L'effet de serre est un phénomène naturel, indispensable à la vie sur Terre et qui assure une température moyenne de +15°C environ au lieu de -19 °C. En fait, une température de -19°C ferait geler les océans, ce qui augmenterait considérablement leur albédo (pouvoir réflecteur) faisant chuter les températures autour de -100°C…
La Terre reçoit la majeure partie de son énergie du soleil (principalement sous forme de lumière visible), une partie est directement réfléchie, une autre absorbée et une dernière rayonnée sous forme d'infrarouges par notre planète. Le rayonnement infrarouge émis par la Terre est en partie intercepté par les gaz à effet de serre de l'atmosphère terrestre tandis que le reste est diffusé vers l'espace [4]
Selon le GIEC (1995), le changement climatique s'accompagne :
- d'une perturbation du cycle de l'eau,
- d’une augmentation de la fréquence et de l'intensité des catastrophes naturelles d'origine climatique (sécheresses, inondations, tempêtes, cyclones),
- d’une menace de disparition de certains espaces côtiers, en particulier les deltas, les mangroves, les récifs coralliens, les plages d'Aquitaine, etc.
- d’une diminution de 17,5 % de la superficie émergée du Bangladesh, de 1 % de celle de l'Egypte,
- favoriserait la recrudescence du paludisme, et l'extension de maladies infectieuses comme la salmonellose ou le choléra,
- accélérerait la baisse de la biodiversité : disparition d'espèces animales ou végétales,[1]
12 ans après Kioto, Copenhague
Ce sommet n'est que le préambule à la conférence de Mexico, qui aura lieu l'an prochain. Les négociateurs visent un ensemble de décisions politiques, dont certaines avec application immédiate, qui donneraient lieu à un traité en 2010. Au plus tard lors de la conférence de Mexico qui aura lieu en fin d'année.
Copenhague échec ou avancée?
Selon les « Amis de la Terre »
« La conférence de Copenhague, qui était la dernière chance de ne pas dépasser 2 ° de hausse de la température mondiale en 2100, se termine en échec patent. C’est le résultat d’un système basé sur l’égoïsme des grandes puissances. L’incapacité des dirigeants du monde à se mettre d’accord et à remettre en cause un modèle de société insoutenable aura des conséquences dramatiques pour l’humanité toute entière, et en premier lieu pour les populations des pays les plus pauvres. La mobilisation historique et large de la société civile va s’amplifier dans les mois à venir pour réclamer la justice climatique et développer des sociétés soutenables alternatives. » [5]
Déclaration du président le la commission européenne
Selon M. Barroso, président de la commission européenne, l'accord obtenu constitue une étape positive, mais il est loin d'être suffisamment ambitieux pour l'Union européenne
Il estime toutefois que cet accord vaut mieux que rien.
« Le texte appelle à une réduction des émissions de gaz à effet de serre «en vue de» maintenir le réchauffement de la planète en dessous de 2°C, ce qui est considéré comme le seuil au-delà duquel le changement climatique pourrait devenir incontrôlable. Il demande aux pays développés de procéder à des réductions considérables et vérifiables. L'accord propose que les pays émergents et en développement commencent à réduire leurs émissions et communiquent leurs résultats tous les deux ans, et prévoit aussi des dispositions en matière d'analyses et de consultations internationales.
C'est à chaque pays qu'il incombera de déterminer jusqu'où aller. L'accord mentionne l'année 2015 comme date limite pour l'examen des mesures qui auront été prises, mais les pays devront déclarer leurs objectifs d'ici à la fin du mois de janvier.
Le sommet de Copenhague n'a pas non plus permis de trouver un accord global sur les compensations offertes aux pays prenant des mesures pour préserver les forêts, qui jouent un rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique. » [6]
Que dit le rapport du GIEC.
Faute de consensus entre les délégués de 193 pays réunis pour conclure un accord censé prendre le relais du Protocole de Kyoto en 2012, la 15ème Conférence mondiale des Parties sur le climat se termine par l’adoption d’un texte juridiquement non contraignant, mis au point par les Etats-Unis et quatre pays émergents, la Chine, le Brésil, l'Inde et l'Afrique du Sud. Ce texte affirme la nécessité de limiter le réchauffement planétaire à 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle mais ne comporte aucun engagement chiffré de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Toutefois, les pays industrialisés s'engagent collectivement à apporter des ressources nouvelles aux pays les plus vulnérables d'un montant total de 30 milliards de dollars sur trois ans (2010-2012), pour l'adaptation des pays en développement aux effets du réchauffement climatique. Le processus de négociation va se poursuivre, ponctué par une réunion intermédiaire, en juin 2010, à Bonn et une nouvelle conférence, fin 2010, à Mexico.[3]
Copenhague continue jusqu’au 31 janvier
Voilà ce que dit Marc Mossalge du Réseau Action Climat France
« Selon l’accord, les pays industrialisés doivent présenter leurs objectifs de réductions au 31 janvier 2010. L’Europe, par la voie de ses principaux chefs d’Etats, a clairement marqué son volontarisme vis à vis des autres pays. Il est grand temps de traduire dans les engagements politiques ce volontarisme tant vanté dans les discours. Le Réseau Action Climat France demande à l’Europe et en particulier à la France de passer, au 31 janvier, à un objectif de réduction de ses émissions d’au minimum 30% pour 2020, par rapport à 1990. La France devra par ailleurs s’engager à respecter cet objectif sur son propre territoire et non en recourant à la compensation de ses émissions via des projets menés à l’étranger. » [7]
En guise de conclusion
Réclamer la « justice climatique », c’est exiger des pays du Nord, émetteurs de gaz à effet de serre, la reconnaissance d’une dette environnementale envers le Sud, qui pourrait par exemple être soldée par le financement des énergies renouvelables au Sud.
Souhaitons que la conférence de Mexico fin 2010 réponde à toutes ces attentes
Bibliographie
[1] Dictionnaire environnement
Consultation: 26/01/10
Disponible : http://www.dictionnaire-environnement.com/changement_climatique_ID2184.html
[2 ]Le grenelle de l’environnement
Consultation 26/01/10
Disponible : http://www.legrenelle-environnement.fr/spip.php?rubrique9
[3 ]La documentation française
Consultation 26/01/10
Disponible : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/changement-climatique/index.shtml
[4 ]Notre planète info
Consultation 26/01/10
Disponible : http://www.notre-planete.info/geographie/climatologie_meteo/changement_0.php
[5 ]Les amis de la terre
Consultation 26/01/10
Disponible : http://www.amisdelaterre.org/Copenhague-Un-echec-dramatique.html
[6 ]Commission Européenne pour le climat
Consultation 27/01/10
Disponible : http://ec.europa.eu/news/environment/091221_fr.htm
[7 ]Réseau Action Climat France / Marc Mossalgue
Consultation 27/01/10
Disponible http://www.rac-f.org/article.php3?id_article=1612
Image: La tribune de Genève
Consultation 27/01/10
Disponible http://www.tdg.ch/files/imagecache/1024x768/dessins/1208climat.jpg
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